Depuis le 7 octobre, nos camarades de Samidoun Bruxelles et en particulier Mohammed Khatib, sont sujet·te·s à une intense campagne de diffamation politiques et médiatiques ainsi qu’à une campagne de répression étatique.
Le Front d’Action Révolutionnaire réaffirme tout son soutien et sa complicité avec Samidoun : s’attaquer à nos camarades palestinien·ne·s ainsi qu’à leur lutte de libération, revient à s’attaquer à l’entièreté du camp révolutionnaire.
Le 15 avril, Nicole de Moore, qui dirige l’Office des Étrangers, a déclaré initier une procédure afin de retirer le droit de refuge en Belgique à Mohammed Khatib, coordinateur européen de Samidoun. La même Nicole de Moore qui envoie des lettres à toutes les communes de Belgique demandant de retirer la nationalité belge aux enfants de parents palestiniens.
L’état belge, en coopération étroite avec l’état colonial israélien, s’attaque à Samidoun car comme d’autres, iels défendent la libération de la Palestine de la Mer au Fleuve, car Samidoun soutien la résistance et le droit au retour des réfugié•es, car Samidoun soutient le combat héroïque de son peuple et sa résistance en Palestine pour se libérer de l’impérialisme occidental et du colonialisme.
Cette répression vise aujourd’hui l’organisation Samidoun, mais elle s’attaque en réalité à l’auto-organisation de toutes les diasporas, à leur projet de libération et à leur droit à la résistance. Elle vise également la lutte révolutionnaire, internationaliste et anti-impérialiste de manière globale. Nous assistons à une intensification et une généralisation de la répression à l’encontre du mouvement pro-palestinien dans toutes les métropoles occidentales. Cette augmentation de la répression n’est qu’une manière pour notre impérialisme de défendre l’état colonial d’Israël.
Le projet de Nicole de Moore, qui accompagne l’annonce de son attaque, est de renforcer encore les pouvoirs de l’Office des Étrangers. Ce qui constitue en soi une nouvelle offensive raciste contre les personnes exilé·e·s et réfugié·e·s en Belgique, ainsi qu’une nouvelle étape dans le processus de fascisation de l’état.
La solidarité internationale n’est pas une position morale et ou de compassion paternaliste avec les peuples et communautés sous la domination de l’impérialisme. La solidarité internationale est une nécessité objective du projet révolutionnaire : nous soutenons et combattons aux côtés de toutes celles et ceux qui luttent pour leur libération de l’impérialisme, car notre libération ne se fera pas sans la leur.
Partout où l’impérialisme est défait, nous sommes et serons victorieux et les failles s’accumulent.
Vive la résistance palestinienne, vive la solidarité internationale !