Le 15 avril dernier, en étroite collaboration avec l’état sioniste et en plein génocide, la secrétaire d’état à l’asile et à la migration Nicole de Moor, a initié une procédure dans l’objectif de retirer le statut de réfugié politique à notre camarade Mohammed Khatib, ainsi que son droit de séjour en Belgique. Cette procédure incarne la solidarité impérialiste de l’état belge avec celui colonial israélien : Mohammed devrait voir ses papiers lui être retiré car son travail politique « nuit aux relations diplomatiques avec Israël », selon les renseignements belges.
Nous avons coutume de dire que la police belge dans son oeuvre contre-révolutionnaire travaille lentement mais efficacement. Nous constatons qu’elle peut aussi faire preuve de zèle et agir avec rapidité quand il s’agit d’exécuter les basses besognes de la bourgeoisie impérialiste. Il semble même que c’est l’ensemble de l’appareil politico-bureaucratique qui est prêt à brader ses propres principes. Les quelques vieux haillons progressistes dont se drapait la bourgeoisie de la metrolople occidentale tombent en lambaux à la lumière du génocide en cours.
Pourquoi notre camarade ? Nous ne répeterons pas ce que d’autres ont dit avec bien plus d’accuité que nous : visé par islamophobie, ciblé car réfugié, attaqué pour la ligne politique qu’il représente et pourchassé car révolutionnaire.
Nous pensons qu’aux yeux du pouvoir, Mohammed a franchi une autre ligne rouge : pratiquer l’internationalisme révolutionnaire. Non pas un internationalisme de façade qui consiste à faire des courbettes institutionnelles ou des mises en scene de la solidarité. Un internationalisme par le bas qui se lie authentiquement aux luttes de notre métropole. Dans ces luttes, épaule contre épaule, nous nous nourrissons et nous nous enrichissons mutuellement. Un crime insupportable aux yeux de nos ennemis.
Cette acharnement reside sans doute dans le fait que la gauche révolutionnaire belge a plus à apprendre du mouvement révolutionnaire palestinien que l’inverse.
Néanmoins, notre ennemi par son acharnement à frapper notre camarade, nous montre ce qu’il redoute : l’internationalisme révolutionnaire.
A partir de là, nous allons nous inspirer de sa manière faire : nous allons travailler lentement et méthodiquement dans cette direction avec pour toujours la Palestine comme boussole.
Nous disons en attendant à nos camarades palestiniens :
Victoires pour vos combattant·es
Honneur à vos martyrs
Santé à vos blessé·es
Liberté pour vos prisonnier·ères !
Vive la solidarité internationale !